La petite famille en vadrouille pendant un an : Mahault et Eole, les yeux grand ouverts et curieux de tout... Chloé et Stéphane qui tentent de les guider et de suivre le rythme...







vendredi 26 novembre 2010

Entre tortues marines et fort du 16e

A Praia do Forte se trouve deux centres consacres a la protection des animaux : l un sur les tortues marines et l autre sur les baleines qui viennent se reproduire sur la cote. Malheureusement pour nous, les baleines sont reparties fin octobre pour la Patagonie. Il faudra donc qu on les y suivent !
C est aussi la que les Portugais ont construit le premier grand edifice en dur en 1554. Celui qui y vivait, Garcia d´Avila avait une propriete de 800 000 km² soit 1,5 fois la France !






34 ans au soleil !

Nous voici a Praia do Forte a une centaine de km au nord de Salvador. C est une station balneaire assez tranquille en semaine et qui s anime a partir d aujourd hui avec un  festival de gastronomie. Et comme au Bresil tout ce fait en musique, il y a aussi des concerts sur la plage.
C est la aussi que nous avons fete les 34 ans de Stephane avec un gateau en sable et 34 brindilles car les patisseries locales sont plutot moyennes... 






lundi 22 novembre 2010

Sport national du WE : farniente bruyant à la plage !



Les enfants fascinés par le barbecue à brochette de queiso ! Miam ! Miam !
















Première caipirinha !















Et oui, on est pas tout seul !
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Fin de journée à la plage




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Contre le soleil on n'a pas peur du ridicule !




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samedi 20 novembre 2010

Salvador, ses plages et ses 365 églises

Plage à 100 m de notre appart ! Pas super propre mais très sympa !

Ex-voto de l'église de Bomfim, la plus populaire...



Eglise de Bomfim
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D'un côté à l'autre de l'Atlantique...

Encore étourdi par les vapeurs de la caipirinha, les hurlemenst stridents de Mahault et Eole criant famine, ainsi que les premières grosses chaleurs que nous connaissons depuis quelques mois, je peine à mettre mes idées en place.
Toujours est-il que la première chose qui me vient à l'esprit est de fustiger les deux bouledogues ratatinés de l'encéphale qui se trouvaient derrière moi lors de notre voyage de Madrid à Bahia. Le voyage s'est déroulé le mieux du monde, les enfants étant on ne peut plus sages ont dormi la plus grande partie du trajet ces chanceux tandis que pour ma part, je subissais les assauts répétés de mes deux homino-canidés de derrière s'acharnant je ne sais pourquoi sur mon siège. N'ayant cure de mes regards courroucés, ils continaient leur méfait tout en braillant dans la langue de Dante, quoique celle de Berlusconi serait plus appropriée, la précédente association ne pouvant définir ces deux molosses. Evidemment, ils voyagaient en groupe et s'interpellaient d'une rangée à une autre, le coude allègrement posé sur mon dossier. N'eut été mon excessive retenue en public, j'eus aimé rappeler à ces malotrus les bons usages de la cohabitation en vol mais je me retins.
J'arrêterai là mes digressions, ne voulant être taxé d'anti-italianisme primaire, mais enfin, cela n'est pas la première fois que j'ai à me plaindre d'une trop encombrante promiscuité italienne. Pour ma décharge, j'adore les lasagnes...et les maseratis

AHHHHHHHHH BraziUUUUUUUUUU!

Tudo Bom à Bahia. L'avion était en avance de quelques minutes, nous étions dans les premiers, les valises aussi, un chauffeur nous attendait, bref, l'idéal. On arrive vers 23H à l'appartement, plus joli sur internet qu'en réalité mais bon, pour arriver c'est pas trop mal tout de même. Vue sur la mer et les longues promenades qui bordent les plages.Végétation luxuriante en arrière plan, le sémaphore cerné d'une enceinte portugaise à droite et un peu plus loin, un joli fort qui domine les plages en contrebas. Voilà, les abords de l'immeuble qui abrite notre nid douillet. Nous sommes à Baja, au pied des plages, nombreuses aux alentours.
Le premier matin, bien qu'étant arrivés tard et trompés par la clarté si matinale, nous nous sommes levés vers 5 heures du matin, les promenades déjà envahis de joggeurs et autres playmates exhibant fièrement leur poitrine refaite ou leurs muscles saillants pour les premiers. Il faut être le moins vêtu possible et donc le « moule-bite » est souvent de rigueur (bronzage oblige) pour la pratique de la course à pied, quant à la marche rapide, un corsaire moulant et un bikini font l'affaire pour les gentes dames. Tout cela est bon enfant et assez surprenant de si bon matin. Je dois avouer avoir connu des visions matinales moins agréables et cette dernière sous la douce brise venue de la baie me comble d' aise, qu'il est bon de déambuler sous les tropiques!

« Papa, Paaaaaaaaaaaaaappppppppppppppppaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa, il fait jour!!!!!!!!!!!! »
Avant que ce cri ne me vrille les tympans par forces répétitions, je réponds :
« Oui, Eole, c'est bon il fait jour » Je regarde ma montre et il est 5H30 du matin. Même du temps où je travaillais je ne me levais pas si tôt mais le Brésil agit sur nous ainsi. Reveil ultra matinal mais pas pour les brésiliens qui déjà déambulent sportivement le long des plages. Nous avons donc depuis deux jours fait comme eux: marche sportive suivi de quelques mouvements abdominaux avant de commencer la journée, puis ensuite je me fais un oeuf brouillé (cette anecdote a t-elle un tant soit peu d'importance?...)

Après avoir erré dans le Pelourinho le premier jour, visité quelques églises toutes plus baroques les unes que les autres, admiré la vue qui plongeante vers la mer, nous sommes partis aujourd'hui vers l'Eglise de Bomfim sise dans les quartiers plus populaires. Effectivement, du haut de la colline nous surplombant, ce n'est q'une suite ininterrompue de favelas qui s'étendent à perte de vue. Cette église à la particularité d'avoir une salle réservée aux ex-votos dont les murs sont remplies de photos, certaines très appétissantes comme des bubons pustulents sur les jambes, le corps ou autres maladies déformantes qui marquent durement le corps. Au dessus de nos têtes accrochés au plafond pendent des bras, des jambes, des mains en plastique, étrange atmosphère en vérité.
Nous ressortons et nous dirigeons vers les plages qui ne sont jamais loin. Il fait 34 degrés dehors et il est presque midi, heureusement nous trouvons rapidement des parasols et des grandes terrases près de la mer qui sont bondées le week-end. La bière y est moins cher que l'eau.... On a pourtant bu du jus.... Il était pas bon, ça m'apprendra.

Bientôt, nous allons découvrir les îles de la baie et les plages plus éloignées du centre avant de nous diriger vers le centre du pays si nous réussissons à louer une voiture, ce qui ici n'est pas une mince affaire, et n'est pas une affaire du tout même.
Sur ces considérations mercantiles, ciao amigas y amigos

A nous le Brésil ! premier jour à Salvador de Bahia.




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